Acteurs et institutions culturelles

1. Séance introductive

14 janvier 2025

Prise de contact

Liste des séances, point agenda

Présentation des modalités d’évaluation et des outils du cours

Zotero, CY Box, site collectif

Présentation du principe du cours et organisations des sorties

Choix des sorties

Choix des exposés

Expression des attendus du cours

Merci d’indiquer sur le carnet collectif vos nom, prénom, et les raisons qui vous ont poussé à choisir ce cours, notamment les questions sur le monde culturel pour lesquelles vous souhaiteriez obtenir des réponses.

Lien vers le carnet collectif

Le ministère de la Culture

Le ministère de la Culture comporte actuellement un secrétariat général, trois directions générales, deux délégations générales, une inspection générale, plusieurs services déconcentrés, des services à compétences nationales et exerce sa tutelle sur 78 établissements publics autonomes. Cette organisation est héritée d’une part de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), menée sous la présidence de Nicolas Sarkozy et d’autre part du programme « Organisation de l’administration centrale » (OAC) lancée par le ministre Franck Riester.

Activité collective : atelier d’écriture

Faites le portrait de votre ministre de la culture idéal.

Quelques éléments de consigne : 

    - Il n’y a aucune obligation de signer vos textes si vous ne le souhaitez pas. Vous pouvez coller ici votre texte sans signer, ou signer d’un pseudo.

    - L’entrée la plus aisée dans un atelier d’écriture est la liste ! Si vous ne vous sentez pas de former un texte très rédigé, vous pouvez tout à fait établir une liste des caractéristiques de votre ministre de la Culture idéal, ou de ses mesures.

    - Des textes seront lus en classe. Vous pourrez les lire vous-mêmes, ou demander à un camarade ou au professeur de les lire. Si vous décidez de ne pas signer votre texte, le professeur pourra le lire.

    - Les textes seront ensuite consultables sur le site du cours. Votre prénom pourra y apparaître mais pas votre nom.

Lien vers le carnet collectif


Idéalement ce ministre aura par son passé été en lien avec une association qui défend les artistes et la création artistique ou alors qui défend le patrimoine français.

Ce ministre aura pour projet de rendre plus transparent les financements de l’État au niveau des médias mais aussi pour les subventions attribuées aux projets artistiques. 

Également de rendre plus accessible l’art et la culture en conservant et améliorant ou développant des initiatives comme le Pass Culture par exemple. 

Le ministre de la Culture idéal est un défenseur de l’accès à la culture pour tous. Il croit fermement que l’art et le patrimoine doivent être accessibles à chaque citoyen, indépendamment de son origine ou de ses moyens. Il s’investit dans des initiatives comme le Pass Culture, mais cherche à aller plus loin en développant des outils et des projets pour toucher les publics les plus éloignés : zones rurales, quartiers prioritaires ou jeunes en rupture scolaire. Ce ministre idéal ne voit pas la culture comme un simple divertissement ou une industrie à rentabiliser. Pour lui, c’est un levier d’émancipation et un espace où chacun peut s’exprimer et se construire. Il défend aussi bien les grands musées que les petites salles de concert, les artistes reconnus que ceux qui débutent dans l’ombre. Il agit pour la diversité des pratiques artistiques et pour encourager la création sous toutes ses formes. Son parcours est marqué par la curiosité et l’ouverture. Son ambition est simple et sincère : faire de la culture un bien commun qui relie, inspire et transforme la société.


Le ministre parfait, on le nomme d’abord « Madame la ministre ». Un ministère au féminin, qui saisit la puissance de ce qu’elle a entre les mains. Culture n’est pas futile, elle est plus qu’une influence, régit les relations, les reconnaissances et considérations. Ma ministre de la culture, ne légitimera pas certains arts aux détriments d’autres. Elle chantera Lettre à la République et savourera les vers de Rimbaud, saura admirer l’art prolétaire, celui qu’on ne pense pas beau. Comme une charogne, elle donnera beauté à la laideur, celle des réalités masquées des quartiers oubliés. Elle incarnera le Spleen et l’Ideal, autant que Medine et Pamart, fera honneur aux femmes artistes, masquées d’un voile masculiniste. 

Fini la spoliation, madame la ministre fera trembler les illusions d’une France propriétaire d’arts venus d’ailleurs, rappellera que sans l’Afrique, le Quai Branly s’ébranle et la Porte Dorée se rouille.

Clélia



mon/ma ministre de la culture idéale est quelqu’un de passionné par la culture. Quelqu’un qui a dès son enfance pratiqué de nombreux arts. Il faut que ce soit quelqu’un qui ait touché à tout; spectacle vivant, arts plastiques. Il faut également que la/le ministre ait à coeur la démocratisation de la culture.


Le ou la ministre de la culture idéal.e doit avant tout s’intéresser à la culture. Iel doit protéger et promouvoir le patrimoine culturel aussi bien matériel que immatériel. Surtout, iel doit permettre à touste d’y accéder. Cependant iel ne doit pas empêcher le renouvellement du patrimoine culturel. C’est-à-dire laisser la place aux artistes de créer, en subventionnant de multiples projets. La rénovation des monuments doit être l’occasion d’un renouvellement de la culture. Le ou la ministre de la culture idéal.e ne doit pas vouloir à tout prix figer le patrimoine matériel et immatériel dans le temps. Le ou la ministre de la culture idéal.e ne doit pas avoir peur de questionner son patrimoine culturel, iel ne doit pas permettre qu’on idolâtre des violeurs par exemple.


Le ministre de la Culture idéal selon moi est compétant. Oui parce qu’apparemment maintenant c’est un critère.

Le mieux serait qu’il ait déjà travaillé sur le terrain et qu’il ait à la fois une bonne connaissance du fonctionnement global de ce secteur.

Dans un monde merveilleux, il défendrait la création et sa diversité, on éradiquerait l’idée de sous culture.

Il serait capable de tenir une allocution ou des propos publics (donc représentant l’institution) sans ériger en monument des erreurs du passé ou des personnages poursuivis par la justice, mais qu’il fasse justice en érigeant des monuments. Il serait donc par exemple capable de rendre les œuvres volées pendant la colonisation. La culture a une forte portée symbolique donc au moins éviter des mesures absurdes.

Enfin concernant l’accès à la culture en France il y a déjà pleins de choses mises en place mais on ne s’intéresse jamais autant qu’en participant. C’est pourquoi sur un travail Trans-ministériel il faudrait réduire les journées de cours pour axer les après midi sur des activités extra scolaires comme c’est le cas chez beaucoup de nos voisins.

Arrêter de construire partout en gris par pitié, je suis sûre qu’on peut faire pratique sans faire déprimant. 


Selon moi, le monde culturel requiert un représentant qui puisse à la fois défendre les spécificités patrimoniales, artistiques et musicales françaises tout en promouvant un accès universel à la culture, aussi bien aux publics favorisés que défavorisés. Le ministre a pour moi un mandat de démocratisation : ouvrir les portes des opéras, des musées ou des théâtres à des populations qui se sentent exclues de ce qui est communément nommé la « culture légitime ». Il ne s’agit pas pour moi de la dévaloriser ou de réduire ses financements mais bien de faire comprendre à tous les Français qu’elle leur est accessible. Le ministre de la Culture doit pour moi défendre l’exception culturelle française en contribuant à la réalisation de films d’auteurs, en mettant en lumière des créateurs français… Tandis que la mondialisation entraîne d’intenses échanges aussi bien culturels qu’artistiques, il est primordial pour moi que les artisans français soient davantage mis en valeur. Cela passe par une politique de réindustrialisation et d’incitation à l’innovation française. Le ministre de la Culture bénéficie en effet d’une assise médiatique importante et d’une capacité à fédérer le peuple autour de notre patrimoine culturel. Pour ma part, je trouve le secteur du textile quelquefois délaissé au profit de groupes de fast-fashion chinois tels que Shein ou Cider qui dévalorisent les petites entreprises de mode françaises. Un effort est à mener dans ce domaine et une incitation à une nouvelle façon de consommer (acheter moins pour acheter mieux, si c’est possible du Made in France) doit être promue. De plus, je pense que des initiatives peuvent être mises en place pour rapprocher la culture des Français situés en dehors de la région parisienne et être portées par le ministre de la Culture. Installer des expositions temporaires dans les capitales provinciales, davantage contribuer au partage des oeuvres entre les musées, mettre en place des rassemblements populaires dans les villes et villages sur la base de spectacles de danse, de chant etc. 


ministre de la culture idéal :


- conscient des inégalités en terme d’accès à la culture et ce d’un point de vue global

- favorable à la promotion de l’art sous toutes ses formes (y compris le splus modernes) 

- une promotion de l’art de tous, de tous les individus peu importe leurs origines, leur sexe, leur âge, leur ethnie ou tout autre facteur

- favorable à la démocratisation de la culture et notamment dans le domaine scolaire, pour permettre un accès à celle-ci, sa compréhension et le développement d’un esprit critique dès le plus jeune âge et pour tous (et favoriser les sorties et voyages scolaires qui permettent un accès à la culture, que ce soit avec les musées, des conservatoires, des cinémas…)

- ne pas plus mettre en valeur un art plutôt qu’un autre 

- promouvoir les cultures locales au niveau national et ne pas les enfermer dan sleurs régions 

- développer le rayonnement national et international des institutions culturelles françaises (en ne la plaçant pas au dessus des autres mais plutôt différente, similaire ou les deux sur certains points) 


Un.e ministre plus près des jeunes, pour faciliter leur attrait pour le monde culturel et réduire les inégalités d’accès à ce milieu, dès le plus jeune âge. 

Un.e ministre qui n’est pas concentré.e que sur le monde culturel à Paris, mais donne l’accès à toutes les régions.

Un.e ministre concerné.e par la préservation des œuvres anciennes mais tout autant à l’ouverture aux formes d’art plus modernes



 Mon/ma ministre de la culture idéal.e serait : 

-une personne humaine, qui prend en compte les particularités de chaque « catégorie » de personnes, pour mettre en places des politiques visées et adaptées aux personnes qui le nécessitent 

-une personne qui ne prend pas seulement en compte les intérêts économique mais surtout réellement la transmission de la culture, d’un savoir aux personnes qui n’auraient pas forcément les moyens

-une personne réellement intéressée par la culture, qui a eu plusieurs expériences dans ce domaine et qui n’est pas là seulement par intérêt de faire partie du gouvernement 

-une personne ouverte d’esprit qui n’entraverait pas toute production culturelle qui va à l’encontre de ses valeurs/idéologies


Liste : 


Ma ministre de la culture idéale devrait être compétente dans le secteur de l’Art, c’est-à-dire avoir fait des études et/ou avoir travailler dans ce domaine. Elle devrait être en capacité de comprendre les enjeux et les besoins de la culture en France afin de proposer des mesures adaptées

Pour moi, le ou la ministre ne devrait pas être nommé par le président. Pour que celui ou celle choisie soit directement concernée par le monde de la culture et que ce ne soit pas seulement une proche du président. Quelqu’un qui s’y connaît donc, qui a fréquenté ce milieu et qui connaît tous les enjeux qu’il soulève. 

Ensuite, ça serait quelqu’un qui démocratiserait la culture pour qu’elle soit vraiment accessible à tout le monde. Plus de livres à 16 euros c’est trop cher. Qui mettrait en place des sorties culturelles obligatoires pour les enfants à l’école, tous les enfants. Et un accès à la culture qui soit diversifié : pas que des opéras classiques chiants mais pleins de trucs divers et variés pour que les enfants puissent potentiellement découvrir des trucs qui les intéressent et qu’ils puissent pratiquer par la suite. 

Les musées devraient être gratuits pour tout le monde, ou au moins pour les jeunes, et pas seulement les musées publics. Sinon l’accès à la culture n’est possible que pour une certaine partie de la population, toujours la plus favorisée. Et pas seulement les musées : les billets de cinéma devraient aussi être gratuits pour les jeunes, et beaucoup moins chers pour les adultes, mais également les places pour aller voir des spectacles de danse, de théâtre, de cirque…  

Le ou la ministre de la culture ne devrait pas utiliser de la culture pour faire de l’argent mais juste essayer de la démocratiser le plus possible. Une place de cinéma, par exemple, n’aurait alors plus de raison de coûter aussi cher, car son prix ne serait justifié que par l’achat du film par le cinéma et le coût de sa projection.  

Sur le long terme cela permettra à tout le monde, véritablement, d’accéder à la culture, s’ils le souhaitent. Et potentiellement de travailler dans ce domaine, voire de produire des œuvres d’art, ayant été acclimatés au milieu culturel depuis petits, et peu importe leur origine sociale. 


Selon moi, le ministre de la culture idéale ; 


Selon moi, le ou la Ministre de la Culture idéale serait une personne jeune, s’intéressant évidemment à la culture, mais surtout une personne ouverte à la diversité culturelle, pour valoriser tout type d’art et de contenus culturels (allant du rap au théâtre d’art et d’essai) 

Également, le ou la ministre idéale aurait exercé un métier de ce milieu (par exemple intermittent.e du spectacle), et aura donc été directement impactée par les mesures culturelles de ce Ministère, ce qui pourra le/la mener à prendre des mesures plus favorables pour ces métiers souvent précaires.

Un niveau de diplôme très élevé n’est selon moi pas une nécessité, je pense cependant qu’une forte expérience dans le domaine culturel est nécessaire pour mener au mieux ses missions de Ministre de la culture.

Le/la ministre idéale œuvrerait pour la diffusion de cette culture, surtout dans les milieux défavorisés qui ne sont généralement pas les milieux pouvant se permettre de s’y intéresser, notamment à travers des subventions, de rendre les musées gratuits pour ceux ayant le moins de revenus… 


Le/la ministre de la culture de mes rêves est avant tout cultivé, puisque cela n’a pas l’air d’être un critère si décisif que ça afin de pourvoir le poste. Lorsque je parle de culture, je parle d’un.e ministre qui s’aventure dans les méandres de la connaissance, curieux, et créatif. Ce qui définit la culture avant tout, c’est la création, et je ne pense pas qu’un esprit fermé aux portes de la liberté créative ne puisse faire un bon ministre de la culture. Iel le faut ambitieux, aventureux, abstrait, mais avec une capacité réflexive concrète. Explorateur de tombeaux à la Malraux, mais terre à terre comme Badinter, il ne devrait pas se Borner à la culture du profit au mépris de la culture de l’esprit.


Ma ministre de la Culture idéale serait une femme qui a déjà de l’expérience dans le domaine de la culture. Il est nécessaire qu’elle provienne d’une profession qui soit en lien direct avec les professions de l’art pour répondre au mieux aux attentes et savoir comment mettre en valeur la culture française. Elle devrait aussi avoir recours aux médias pour rendre visible ses mesures et ses idées. Ses mesures principales seraient un fort recours à la médiation culturelle pour sensibiliser tout type de public. De plus, des cours d’histoire de l’art en plus des cours d’art plastique seraient rendus obligatoire dès la primaire jusqu’au lycée.


Un.e ministre qui s’investit sur les questions sociales et politiques, prendre position sur les sujets d’actualité, qui promeut la paix à travers le monde en mettant en avant le travail d’artistes de tous les pays.

Un.e ministre qui rende accessible et intéressant la culture pour toutes les personnes notamment en mettant en avant des artistes issus des minorités et de différentes classes sociales, comme ces personnes n’ont pas le même accès à la culture et à la parole/expression artistique normalement.

Un.e ministre qui s’attache à maintenir les subventions et les statuts des artistes qui sont menacés par l’ouverture à la concurrence et la précarisation.

Un.e ministre qui cherche à démocratiser les activités culturelles en mettant en place des ateliers dans toutes les écoles et lycée pour atténuer les inégalités.

Un.e ministre qui considère tous les types de production culturelle tant qu’il y a un public.

Un.e ministre qui pousse la création de nouveaux bâtiments culturels ou la réutilisation d’infrastructures dans les zones où il n’y en a pas, et qui ouvre les possibilités pour des transports en commun.


Ministre de la culture idéal :

    - Un.e professionnel.lle de la culture, logiquement : artiste, chercheur, organisateur d’évènements…

    - Proche de toutes les cultures

    

    - Fuck la culture


Ma.on ministre idéal est un collectif (sensible)

une assemblée

de passionné.e.s

de concerné.e.s

 

Qui saurait seul.e s’occuper de ce qui nous fait vibrer

 

Comment nous rencontrer

si nous sommes seul.e.s & cloitré.e.s

 

Dans l’idéal je souhaite un lieu fabuleux

 

 une discussion

 à percutions

 à sensations

 une notion

 

 Sarah


sa première mesure serait de compléter les cours d’arts plastiques par des visites obligatoires, aux musées, theatres operas etc aux colleges, histoire d’ouvrir cela à tous les français, pour qu’ une culture qui est parfois destinée malheureusement à une classe un peu élitiste, ma.on ministre à moi, elle veut que la culture soit accessible à tous 

je ne sais pas vraiment comment la seconde pourrait prendre  pourrait prendre place, mais essayer d’éviter l’idée d’une culture légitime, ouvrir les frontières entre une culture populaire et une culture légitime, pour moi cela serait un élément qui devrait être essentiel pour iel

et enfin mieux rémunérer les artistes, parce qu’on apprécie rarement suffisamment le sacrifice qu’ils font dans une vie supposée n’être accordée qu’aux profits. 


Pour moi, la ministre de la culture devrait avoir une expérience dans le milieu. Il est également important qu’elle soit accompagnée et conseillée par des personnes qualifiées qui puissent mettre en œuvre ses décisions. 

Pour aller plus loin, l’idéologie de la ministre est plus importante que la personne même. D’ailleurs, à mon avis, une institution ne devrait pas être incarnée par une personne physique. Les décisions devraient relever d’une décision démocratique et collective.


Mon Ministre de la Culture idéal serait un représentant politique qui aurait conscience des enjeux culturels et surtout une expérience du terrain. Il faudrait alors qu’il provienne d’en bas, de ceux qui travaillent au quotidien à la préservation de la culture et non d’en haut comme c’est trop souvent le cas.

La France a des richesses patrimoniales et historiques inégalées dans le monde. Les plus connues d’entre elles comme Notre-Dame de Paris sont certes largement préservées. Cela cache en réalité une situation plus sombre. De nombreuses églises qui ne sont plus forcément du ressort de l’État depuis la loi de 1905 ne sont pas suffisamment entretenues, faute de financement. Il y a autant de châteaux que de communes en France. Nombreux sont ceux qui deviennent des ruines. 

Le Ministre de la Culture se doit donc d’être le garant de tous ces joyaux nationaux. Il doit certes faire face à un sous-financement de la culture et à une dette française toujours grandissante. Il n’est pas toujours évident d’avancer que la préservation du patrimoine, de l’environnement culturel français nécessite plus de fonds que d’autres causes plus chères aux Français comme le pouvoir d’achat. Pourtant, l’État, fortement présent dans la Culture semble être le seul capable de préserver tous ces monuments qui font notre histoire. Il sera aussi le seul responsable de leur chute.


Ma ministre de la culture idéale est une femme compétente et passionnée d’art. Elle est ouverte d’esprit et perçoit son métier comme ayant pour objectif d’encourager la création artistique sous toutes ses formes. Elle met en place des mesures afin de mettre en valeur les artistes inconnus et de permettre à l’art de s’exprimer dans toutes les sphères de la ville et du pays. Sous son mandat l’art est au cœur des politiques d’Etat et la culture est diffusée au sein de la population. Elle n’est pas là pour censurer les productions artistiques mais pour ouvrir la création au maximum de gens et pour lui permettre de s’exprimer sous toutes ses formes. Elle agit également dans le sens de la démocratisation pour permettre aux moins fortunés et aux plus jeunes d’avoir un accès important à la culture à travers des tarifs réduits, un renforcement du pass culture ou encore des agendas culturels remplis et accessibles. 


Ma ministre de la culture idéale est passionnée de culture et a travaillé dans ce domaine durant de nombreuses années. Ses premières mesures devraient être d’imposer des sorties obligatoires au théâtre et au musée au collège. Elle devra également mettre en place des projets collectifs culturels au collège et au lycée pour tous, comme par exemple organiser une exposition ou un spectacle de théâtre au sein de l’établissement. Elle devra également promouvoir la culture dans les quartiers populaires et proposer plus de services culturels gratuits. 


Un atelier, une lumière, une silhouette qui se détache de sa toile blanche. Cette allure vous est bien inconnue, iel est artiste. En dehors de son atelier une simple façade, pas de bleu blanc coeur et pas de Marianne. Pinault et Arnaud ne sont pas ses meilleurs amis , les portes du Louvre ou de Pompidou sont restées closes, iel garde sa créativité gravée dans un calpin. 

Mais on rêve bien, un bon ministre de la culture n’existe pas, iel est coincé.e sur son tabouret, sa tête entre ses mains et les poches bien vides.

Esther


Idéalement, il s’agirait d’un.e ancien.ne artiste ou au moins iel aurait une expérience de métier artistique. Ce ministre ne parlerait pas de “sous culture” et au contraire Valoriserait  de manière égale chaque forme d’art. Ca serait un atout qu’iel est uen personnalité charismatique afin de faire apparaître la culture comme un enjeu central dans le débat public et pas comme qlq chose de futil ou pas nécessaire 

Concernant les mesures à prendre, il semble nécessaire qu’il faille + d’informations sur l’accessibilité de la culture= peut être + de budget alloué aux écoles/collèges pour aller voir des spectacles, faire intervenir des artistes..

De meme, il faudrait mener davantage de politiques urbaines qui répondent à la fois aux besoins et qui priorisent l’esthétique et le côté artistique des bâtiments = faire apparaître la création artistique dans l’espace public et la vie quotidienne. De plus il faut protéger davantage (peut être par un revenu universel ou par la création de poste d’artistes fonctionnaires) le statut d’intermittent du spectacle. Enfin, il faut assurer un soutien aux créateurs en Mettant en place des financements pour aider les jeunes artistes/artisans/créateurs indépendants.


Ma ministre de culture, souciante de son patrimoine

Un espoir pour l’avenir, elle témoigne, 

Aux racines profondes, elle lie chaque histoire,

Elle éclaire de son génie pour restaurer la mémoire.

Éprise des arts vivants, des musées, des chansons,

Elle défend les écrits, les images, les sons.

Des rues de la province aux cimes des palais,

Elle fait vivre les voix, les gestes et les ballets.

Dans ses mains, des papiers, une plume, un flambeau,

Qu’elle transmettra plus tard pour un renouveau. 

Une passeuse de savoirs pour chaque génération,

Elle unit les esprits autour de la patrimonialisation.

Des langues oubliées aux cultures sans frontière,

Elle protège le fragile, déterre ce qui rend fière.

Son cœur est une scène, un livre grand ouvert,

Où le peuple partage la même mère.

Avec elle, chaque pierre devient patrimoine,

Chaque cri une musique, chaque trait une oeuvre.

Ministre des possibles, des rêves éveillés,

Son pouvoir est d’aimer, de créer, de lier.


Pour moi, un ministre de la culture doit avant tout connaitre la réalité des métiers artistiques et donc être, lui-même un artiste. 


« Et toi la nouvelle ministre t’en penses quoi ?

— Je sais même pas comment elle s’appelle, enfin, on sait jamais comment iels s’appellent.

— Moi, je crois que j’aimerais bien être ministre, je pourrais donner de l’argent aux petits théâtres en galère, à celleux dans la misère. Au saltimbanque du pont en face de chez moi, qui me sourit tous les matins. A la chanteuse du bar du coin, se lève à l’aurore pour taffer, le soir se noie dans son chagrin face au poivrot qui beugle, couvrant ses notes.

Enfin je sais pas… si on nous donnait un peu de pouvoir, peut-être que nos artistes vivraient bien et créeraient mieux.

— Arrête de rêver, celui qui décide c’est Barnier. »

Noémie 

Génial le texte du dessus

jsuis d’accord


Critères pour un.e futur.e ministre de la culture : 

    ⁃  Un.e passionné.e par la culture 

    ⁃  Qui a exercé au minimum un art dans sa vie 

    ⁃  Qui a côtoyé des milieux artistiques 

    ⁃  Qui se rend compte de la difficulté d’être artiste et d’en vivre 

    ⁃   Qui serait prêt.e à financer de nombreux projets, et pas seulement ceux de grosses productions déjà reconnues 

   ⁃   Qui mettrait en place un espace pour recevoir des demandes de financements de projets, demandes qui seraient régulièrement consultées et considérées 

    ⁃   Qui ne hiérarchise pas les différents arts 

    ⁃   Qui démocratise l’accès à la culture pour tous.tes 


La/Le ministre idéal.e serait : 

Quelqu’un qui a travaillé dans le domaine de la culture. 

Quelqu’un qui allouerait un budget conséquent aux initiatives culturelles.

Quelqu’un qui développerait la démocratisation de la culture notamment envers les publics les plus éloignés.

Quelqu’un qui irait sur le terrain rencontrer les acteurs du domaine culturel pour comprendre les problématiques et y remédier avec des politiques publiques adaptées.

Quelqu’un qui mettrait en avant des pratiques d’arts considérées comme illégitimes.


La ministre idéale mettrait en place des mesures visant à démocratiser la culture le plus possible. Elle ferait en sorte d’intéresser toutes classes sociales, tous les âges avec des mesures adaptées et spécifiques aux interets de ces catégories. Par exemple, des politiques visant à démocratiser la lecture, le cinéma, le théâtre dans les écoles (primaire, collège, lycée), notamment en ZEP, en prenant en compte les moyens des élèves… 

Aussi, il serait important de prendre en compte les problématiques liées à l’accès à la culture en milieu rural, car il y est bien plus difficile de trouver des centres culturels (musées, théatres, monuments…) 


Une ministre de la culture qui n’agit pas seulement dans une dynamique conservatrice, mais aussi innovatrice. Il est important et inhérent à la fonction de conserver le patrimoine et de le valoriser, démocratiser. Mais il est contemporain d’ouvrir sa fonction à l’avenir. Une de ses premières mesures pourraient être de reconnaître la valeur des artistes - essentiels à une société libre. Elle réforme le statut des intermittents et établit un revenu de base pour les artistes, garantissant une sécurité économique pour favoriser l’innovation artistique et la liberté d’expression. 


Ma ministre idéale ne serait pas Rachida Dati. Je pense que le.a premier.e ministre idéal.e doit être en capacité de sortir du prisme bourgeois de la culture et de mettre en marche une véritable valorisation de la culture populaire. Ainsi, je pense qu’une des principales mesure à mettre en place passe par l’éducation. Rendre les musées accessibles aux bourses les plus modestes est une première étape mais n’est pas suffisant pour lutter contre les phénomènes sociaux qui empêchent les individus des classes populaires d’avoir un accès à la culture équivalent aux classes plus favorisées. En conséquence, la première mesure à mettre en place serait une réelle éducation à la culture dans les programmes scolaires. Je pense qu’inclure de l’histoire de l’art et des cours autour de l’interprétation des œuvres artistiques serait important pour avoir un accès à la culture égal pour tous.tes. 

Aitor


Le ministre idéal serait une femme artiste, dont le ministère serait aussi composé de personnes issues du monde de la culture, qui cherchent à promouvoir tous les arts, en prenant en compte les arts jugés « classiques » ainsi que les arts dits populaires, comme la bande dessinée,  les jeux vidéos, les arts de rue (graffs), et les arts décoratifs, à travers des pôles au sein de la direction de la Création artistique. Par la délégation Transmission, territoires et démocratie culturelle, ma ministre permettrait la diffusion des arts dans les zones géographiques les plus défavorisées, dans les banlieues et les campagnes avec le retour des théâtres, des cinémas et des troupes ambulantes dans les banlieues et petits villages, des expositions autour des « arts populaires » comme le rap et le street art dans les musées « classiques », et des expositions itinérantes dans des musés locaux. Elle prendrait aussi en compte les personnes âgées, en apportant l’art dans les maisons de retraites, et la jeunesse, en promouvant l’art des jeunes et pour les jeunes avec plus de subventions et plus de publicité pour leurs œuvres, en créant des commissions spécifiques. Elle mettrait aussi en point d’honneur les arts des minorités, avec une nouvelle délégation qui comprendrait aussi plusieurs pôles aussi (Art des Femmes, Art Queer, Art Racisé, Art handicapé) avec pour but de promouvoir les œuvres des personnes discriminées.

Bibliographie de la séance

Bourdieu Pierre, Sur l’État: cours au Collège de France, 1989-1992, Paris, Raisons d’agir : Seuil, « Cours et travaux », 2012.
Lombard Alain, Le ministère de la Culture, Paris, PUF, « Que-sais-je ? », n˚ n°4195, 2020.